La Coupe du Monde n°3 se tiendra du 13 au 16 juin à Cracovie.

Le site internet de la compétition : https://www.canoeicf.com/canoe-slalom-world-cup/krakow-2024

Bulletin d’information n°1

Programme prévisionnel 

Live results : https://www.canoeicf.com/canoe-slalom-world-cup/krakow-2024/results

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Jules BERNARDET : « Cela me régale car pour l’instant, je suis sur une finale, un podium en Coupe du monde. A chaque fois que j’atteins la finale, je suis sur un podium. C’était la seule Coupe du monde de la saison pour moi cette année et je ne pouvais donc pas faire mieux. Je suis très satisfait mais j’espère que la saison n’est pas terminée. »

Mathurin MADORÉ : « C’était un contexte un peu particulier car c’était juste après l’annonce de ma non-sélection olympique donc il a fallu se re-concentrer sur la compétition et puis c’était une 3ème semaine de Coupe du Monde donc avec la fatigue qui va avec. J’ai essayé de laisser tout cela de côté pour bien me concentrer sur ce que j’avais à faire sur le plan sportif.
J’ai commencé par remporter les qualifications donc ça m’a bien mis dans la compétition et ensuite j’ai réussi à plutôt bien me sortir des 8èmes, quarts et demi-finales que je remporte à chaque fois haut la main donc cela faisait plaisir de bien démarrer la compétition comme ça.
Et en finale, un peu tout l’inverse : je fais un mauvais départ, je laisse le peloton partir devant, je me retrouve 4ème, assez loin, dès le début. Et j’ai décidé de m’accrocher, de ne rien lâcher, je me suis dit que tout était possible et qu’il pouvait y avoir des opportunités. Ça m’a permis de revenir sur le Brésilien sur la toute fin, et de monter sur la 3e marche du podium.
Et même si j’aurai aimé faire mieux, ça me permet de prendre la tête du classement général de la Coupe du Monde. »

La Coupe du Monde n°2 et le TQO de Kayak Cross se tiendront du 7 au 9 juin à Prague.

Le site internet de la compétition : https://www.canoeicf.com/canoe-slalom-world-cup/prague-2024

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Emma VUITTON : « C’est ma première médaille en Coupe du monde. Cela fait plusieurs mois et semaines que je suis plus solide en navigation et que je passe petit à petit des caps. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, c’est la concrétisation par un vrai résultat. Faire une finale à Prague, j’en ai toujours rêvé car c’est un bassin mythique où tout le monde est au rendez-vous avec de grands sportifs et du public nombreux. Et faire un podium avec Jessica Fox et Ricarda Funk qui sont les plus rapides de notre sport et dont je me suis beaucoup inspirée, c’est aussi un rêve. J’avais vraiment à cœur de profiter de ma finale et de la vivre à 100%. Quelles que soient les erreurs, je voulais vraiment aller au bout de cette manche. J’ai déjà fait plusieurs finales mais je n’avais jamais réussi à concrétiser jusqu’en bas. J’ai fait des petites erreurs dans la manche, certes mais je suis toujours restée focus jusqu’au bout. Et je pense c’est ce qui fait qu’aujourd’hui cela finit par une médaille d’or ; il ne faut jamais rien lâcher. »

Nicolas GESTIN : « Je suis vraiment content du visage que j’ai montré. J’avais envie de montrer que j’avais du caractère et que j’étais combatif et créatif sur l’eau. Ici à Prague, les tracés sont toujours très durs ; pour être le plus fort ici, ce n’est pas forcément mettre de la force dans la pagaie mais il faut être précis. C’est pour cela que je parle de créatif car j’ai réussi à jouer avec les portes. J’ai progressé là-dessus et j’arrive à m’approcher des meilleurs avec des bons temps. J’arrive cependant à la porte 20 en faisant un effort en moins ; je n’arrive pas à attaquer les dernières portes en remontée et je le paie cash après avec une touche et une perte de temps. Donc forcément il y a un peu de frustration, mais ce n’est peut-être pas plus mal avant juillet. J’aurais les crocs et je sais que je suis en forme. J’ai vraiment envie de montrer du beau bateau en juillet et c’est mon objectif de la saison. Dans tous les cas, je suis content de cette médaille, cela fait plaisir de courir comme cela et devant un tel public. J’ai encore de l’affutage à faire mais je sens qu’il y a encore matière à être plus fort physiquement. »

Angèle HUG : « C’était une grosse pression depuis les sélections et on avait constitué une équipe pour aller décrocher ce quota supplémentaire. Je ne savais pas trop comment j’allais arriver et dans quel état sur cette compétition mais j’ai réussi à vraiment mettre le plaisir en première position dans mes objectifs. Cela marche bien à l’entrainement depuis quelques temps mais en course, j’avais du mal à concrétiser sans prendre de fautes. Je suis donc satisfaite et désormais, je peux espérer à aller aux Jeux. »

Boris NEVEU : « On a le quota et on a un podium. Je n’ai pas paniqué et malgré les courses, l’important était d’aller au bout et d’arriver en finale. Quand on a le couteau sous la gorge, c’est souvent là qu’on est les meilleurs. J’ai fait un super départ ; j’arrive à enquiller les premières portes et stops et à créer de l’espace avec ceux derrière. Cependant, on savait déjà qu’en demi-finale, on avait déjà le quota. Je reconnais que j’ai soufflé à ce moment-là, car il y a beaucoup de monde qui a travaillé dessus comme l’entraineur Frédéric Rebeyrol, et les athlètes Benjamin Rénia ou encore Mathurin Madoré qui a amené une énergie incroyable. Et avec Mathurin en finale, on était sur aussi d’avoir le quota. C’était dur de se remettre dedans en finale, tant pour Mathurin que moi : la journée a été longue d’autant qu’on est passé par des repêchages. J’ai fait le travail et désormais on va attendre le choix. »