Stage hypoxie à Prémanon
25/01/2019

4 athlètes du collectif Tokyo 2020 ont passé 18 jours à Prémanon, à l’occasion d’un stage « hypoxie ». Au programme : 600 km de ski, 65 heures d’entraînement et des nuits à 2500 mètres d’altitude.
Adrien Bart (Saint Laurent Blangy) – Canoë Homme

« Nous avons passé 18 jours en stage hypoxie à Prémanon, une nouveauté motivante pour nous. Nous étions au CNSN (Centre National de Ski Nordique) dans un cadre très professionnel accompagné par Laurent Schmitt, chercheur et ancien entraîneur national de ski de fond pendant plus de 10 ans, ainsi que Philippe Colin, notre entraineur. Ils nous ont suivi au plus près pour ajuster en permanence la charge d’entraînement et de repos pour coller aux objectifs du stage. Entre le ski de fond, la musculation, les répétions de sprint en hypoxie et la vie dans le chalet hypoxique tout était réuni pour faire un stage de très haut niveau. Le tout dans une ambiance au top ! »

Guillaume Le Floch Decorchemont (ASEV Condé/Vire) – Kayak Homme

« Le cadre magnifique et les très belles infrastructures ont permis de s’entraîner dans les meilleures conditions et d’effectuer le volume aérobie que nous avons besoin de réaliser durant l’hiver. Nous avons pu réfléchir à de nouvelles séances types en hypoxie avec les répétitions de sprint. Durant ce stage, nous avons eu l’occasion de rencontrer Laurent Schmitt et d’avoir des échanges intéressants au sujet de l’entraînement, la préparation mentale, etc. Merci à ceux qui ont rendu ce stage possible ! »

Thomas Simart (Saint Laurent Blangy) – Canoë Homme

« Ces 3 semaines permettent de changer d’air tout en travaillant différemment. Cette année, grâce à l’effet de l’hypoxie mais surtout grâce aux conseils de Laurent Schmitt nous abordons la saison avec des nouvelles pistes de travail. Philippe Colin nous sort des sentiers battus et je trouve cela très intéressant ! »

Guillaume Burger (CKCIR Saint-Grégoire) – Kayak Homme

« Les conditions d’entraînement étaient de qualité sur un super site : le CNSN et le domaine nordique du Jura. Nous avons même eu la chance de partager un peu le quotidien de nombreux athlètes issus d’autres disciplines (biathlon, combiné nordique, aviron…). Nous avons également pu expérimenter une méthode d’entraînement en hypoxie : nous vivions dans un chalet reproduisant les conditions à 2500 mètres d’altitude et nous avons effectué des séances d’intensité à 3000 mètres. Tout cela couplé à un suivi quotidien de notre coach Philippe Colin et du chercheur Laurent Schmitt. Il est très intéressant et motivant de tester de nouvelles méthodes et nous espérons que cela nous permettra de passer un cap dans nos perfs ! »