Un nouveau nom pour la FFCK
25/04/2018

De la « FEDERATION FRANCAISE DE CANOE KAYAK » à la « FEDERATION FRANCAISE DE CANOE KAYAK ET SPORTS DE PAGAIE »
UN MOMENT HISTORIQUE !

C’est officiel ! Les représentants des clubs à l’assemblée générale du 7 avril 2018 ont statué et nous avons vécu un moment historique, celui du changement de dénomination de notre fédération. Au regard de nos statuts il fallait une majorité des deux-tiers. Ce changement de dénomination a été adopté à 92,56% des voix. Nous voilà donc une

« FEDERATION FRANCAISE DE CANOE KAYAK ET SPORTS DE PAGAIE »

Ceci fait suite aux évolutions historiques de notre fédération. La culture esquimaude avec le kayak et la culture amérindienne avec le canoë sont venues imprégner notre culture bien Française du canotage à la fin du XIXème siècle. Au cours du XXème siècle, ce sont les cultures polynésiennes avec le va’a et asiatiques avec le dragon boat qui viendront enrichir nos pratiques. Pendant cette période nous avons assisté au développement de nos pratiques de loisir à la faveur des mesures sociales de 1936 et l’instauration des congés payés. Ce sont désormais des millions de pagayeurs qui fréquentent nos sites de pratique. Ce siècle a aussi vu le développement des pratiques sportives avec l’intégration de nos disciplines au programme olympique et le développement de nos différentes disciplines sportives au plan national et international. C’est aussi enfin, la structuration et le développement du sport sous l’impulsion de l’Etat et notamment la politique volontariste du Général De Gaulle à partir des années soixante. Nous changerons plusieurs fois de dénomination au cours de ce siècle: en 1931 est créée la Fédération Française de Canoë qui deviendra en 1939, sous l’occupation, la Fédération Française de la pagaie, pour enfin devenir en 1950 la Fédération Française de Canoë Kayak.

Nous abordons ainsi le début du XXIème siècle avec une fédération riche de cultures, de disciplines, de supports très différents : Canoë, Kayak, Va’a, Pirogue, Outrigger canoë,  Dragon Boat, Waveski, stand-Up-Paddle, Raft etc., qu’il convenait de prendre en compte. Ce changement de dénomination marque donc plusieurs volontés ;

Conserver nos racines : En effet, le canoë et le kayak sont nos disciplines historiques, connues et reconnues par le grand public et l’ensemble de nos partenaires. Il nous paraissait important de les conserver dans notre dénomination. Nos capacités collectives limitées d’acceptation du changement rendaient aussi plus difficile l’adhésion immédiate à la proposition parfois faite d’une « Fédération Française des Sports de Pagaie ».

Fédérer : Cette nouvelle dénomination traduit un changement de positionnement de notre fédération. En effet, il s’agit au travers de celle-ci, de prendre en compte l’ensemble de nos sports de pagaies et d’intégrer les disciplines et supports nouveaux.

Partager : Partager ce qui nous unit, l’eau, une embarcation, un moyen de propulsion. Si le milieu aquatique et les embarcations sont communs à de nombreuses autres pratiques et fédérations, la pagaie en revanche est à la fois un dénominateur commun et une spécificité capable de rendre compte de la singularité de nos activités, de notre fédération.
Renforcer notre leadership : Il s’agit de donner à notre fédération une plus grande visibilité, une plus grande lisibilité de son champs d’intervention, et une plus grande légitimité au regard de l’ensemble des sports de pagaie.

Les conséquences de ce changement de dénomination sont nombreuses : modification de nos statuts, définition des abréviations d’usage, modification de nos outils de communication, évolution du logo etc. Ces changements se feront progressivement à la faveur de nos nouvelles publications. S’agissant plus particulièrement du logo dont l’évolution suscite des interrogations,  une adaptation de l’actuel logo qui comporte déjà une pagaie est envisageable. Sa refonte complète pourrait être envisagée au début de la prochaine olympiade et faire partie de l’héritage des jeux olympiques et paralympiques Paris 2024.

Jean ZOUNGRANA
Président