Sprint Super Series : Une réussite pour Maxime Beaumon …

Crédit photo : canoephotography.com / Balint Vekassy (ICF)
Russie, Chine, en l’espace de 10 jours… Maxime Beaumont (Boulogne CK) et Sarah Guyot (CKC Tours) ont participé aux premières courses promotionnelles organisées par la Fédération Internationale de Canoë, nommées Canoe Sprint Super Series.
Retour sur cette expérience avec Maxime Beaumont, médaillé sur les deux épreuves.

  • Objectifs des Super Cup Series

L’objectif pour Fédération Internationale de Canoë était d’essayer des distances différentes de d’habitude pour essayer de trouver un format médiatique et pour pouvoir continuer d’exister aux Jeux Olympiques. Des formats qui sont donc reproductibles dans des grandes villes et plus particulièrement dans des centres villes. Cela permet d’amener de nombreux spectateurs, de créer un engouement… Également, l’idée était de créer quelque chose qui mette en valeur les sportifs internationaux, de les promouvoir. Deux événements ont eu lieu, le principal était en Russie, la Chine, c’était considéré comme le « pré événement ». Je termine deuxième en Chine sur 600m et je remporte la course de 350m en Russie.

  • Échange, partage entre les athlètes internationaux

En plus des objectifs évoqués précédemment, l’idée était de créer un groupe avec tous ces athlètes internationaux, d’avoir une vie de groupe, on a partagé pas mal de choses. Des athlètes qui ont des cultures différentes, des approches de l’entrainement différentes aussi… Des visites, sorties ont été organisées sans réelle limite pour qu’on se rassemble et qu’on crée du lien en dehors du canoë kayak. En Russie, une course de K2 mixte a également été organisée. Je suis monté avec une Turque, je ne la connaissais pas du tout, maintenant je sais qui c’est et c’est devenu une connaissance !

  • Ambiance

En Russie, il y a eu énormément de monde, on était assez surpris. En rigolant certains disaient que c’était la Sibérie et qu’il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire autour. 8000 personnes étaient présentes selon les organisateurs. Je ne suis même pas sûr qu’ils connaissaient le canoë kayak avant, ils sont devenus complétement fans, ils se sont prêtés au jeu, des carnets ont été réalisés à notre effigie. On pouvait faire des autographes dessus. A la sortie de mon podium, pour rejoindre le paddock je n’ai pas pu faire plus de deux pas sans me faire accoster et faire des milliers de selfies, des autographes… J’en ai d’ailleurs loupé la navette pour repartir à l’hôtel !

  • Une expérience riche

Partout où nous avons été, c’était très accueillant, les gens étaient contents de nous voir ! C’était une expérience incroyable que j’espère revivre. Niveau performance, tous les athlètes n’étaient pas forcément très entrainés, j’étais un de ceux qui étaient les plus entrainés. Je rentre satisfait de ce séjour !

Le haut du gratin mondial à Rio

Crédit photo : Jean-Yves Prigent
Le championnat du Monde de slalom démarre demain à Rio de Janeiro, sur le bassin des derniers Jeux Olympiques.
Les courses par équipe lanceront la compétition dès demain, avant d’entamer les phases de qualification des courses individuelles. Début des courses à partir de 16 heures, heure française !
Les bateaux engagés :

KAYAK HOMME
QUENTIN BURGI (C.K.C. DE L’ILL SELESTAT)
MATHURIN MADORE (RED STAR CLUB CHAMPIGNY)
BORIS NEVEU (ALCK BAGNÈRES DE BIGORRE)
CANOË HOMME
DENIS GARGAUD CHANUT (MARSEILLE MAZARGUES CK)
CÉDRIC JOLY (CANOË KAYAK DU PAYS DE BROCELIANDE)
PIERRE ANTOINE TILLARD (PAU C.K.C.U)
KAYAK DAME
LUCIE BAUDU (U.S.M. SARAN CANOE KAYAK)
MARIE-ZELIA LAFONT (ORTHEZ NAUTIQUE C.K.)
CAMILLE PRIGENT (CESSON RENNES C.K.)
CANOË DAME
LUCIE BAUDU (U.S.M. SARAN CANOE KAYAK)
CLAIRE JAQUET (ANCERVILLE-BAR LE DUC)
LUCIE PRIOUX (CANOE KAYAK UZERCHE)
CANOË BIPLACE MIXTE
MARGAUX HENRY/YVES PRIGENT (LA ROCHE DERRIEN CK/CESSON RENNES CK)

Informations : https://www.canoeicf.com/canoe-slalom-world-championships/rio-de-janeiro-2018/
Résultats en live : https://www.canoeicf.com/canoe-slalom-world-championships/rio-de-janeiro-2018/rankings-results
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Montemor-o-Velho 2018 : le bilan

Crédit photo : Philippe Averous
Jean-Pascal Crochet, Head Coach du collectif sprint de l’équipe de France olympique et paralympique, dresse le bilan du Mondial 2018.
Un sentiment positif
Même s’il n’y a eu pas de médaille sur ce championnat du Monde, un sentiment positif se dégage dans chaque collectif en vue des objectifs de l’équipe de France qui sont Tokyo 2020 et Paris 2024.
La plupart des bateaux de l’équipe de France étaient de jeunes équipages, qui réalisaient leur première sortie internationale dans cette configuration. Loin d’être une excuse, c’est une capacité que l’équipe de France (staff et athlètes) doit développer pour atteindre l’objectif à Tokyo. Être capable d’optimiser nos équipages jusqu’à l’échéance ultime est une qualité que nous devons acquérir pour aller chercher des médailles, notamment aux Jeux Olympiques. Le K2 homme 1000m, le C2 homme 1000m, le C2 dame 500m, le K4 homme 500m sont parvenus à cette optimisation sur ce championnat du Monde… Et nous avons encore certainement moyen de progresser. Nous devrons faire des choix.
Les sportifs engagés sur des distances non olympiques lors de ce championnat du Monde ont pu engranger de l’expérience à ce niveau de compétition et peuvent être satisfaits de leurs productions. Les résultats doivent cependant être analysés au cas par cas. En fonction du programme de course, la densité et le niveau de chaque épreuve peuvent être réellement différents.
A l’image des canoës hommes, ce collectif dans son ensemble a osé ouvrir des pistes. Les entraîneurs de l’équipe de France, les entraîneurs du quotidien, les sportifs ont osé… Soutenus par nos dirigeants, notre entourage, nous devons poursuivre dans cette voie pour combler notre retard et chercher les médailles olympiques dans cette catégorie.
Bravo à tous, encadrement, sportives et sportifs.
#Roadtotokyo

Dans les traces de Marianne Agulhon – Portrait

Dernière ligne droite avant le championnat du Monde de slalom ! Les athlètes de l’équipe de France sont arrivés sur le bassin de Rio de Janeiro (Brésil) il y a une semaine où ils effectuent les derniers réglages avant le début des courses, mardi prochain. Marianne Agulhon, ancienne médaillée internationale, sera également présente, du côté des juges, en tant que traceuse du parcours.
Appelée par la Fédération Internationale de Canoë, Marianne réalise le tracé d’environ deux compétitions internationales par an. Elle était notamment traceuse lors des Jeux Olympiques de Rio et Londres.

  • Tracer sur une course internationale, c’est quoi ?

« On fonctionne par binôme. À Rio, je serai avec un Anglais, c’est la première fois que je vais travailler avec lui. On arrive sur le site et on repère pendant les séances d’entrainement ce qui est faisable comme figures, styles de navigation… En tenant compte de toutes les catégories. Il y a un gros travail d’observation, de discussion. On fait chacun notre repérage puis on met nos idées en commun et on adapte. On fournit ensuite les dessins du parcours à un comité d’approbation qui nous donne les modifications à apporter ou non. »

  • Deux parcours à imaginer

« Nous devons produire le tracé des qualifications puis celui des demi-finales et finales, qui est le même. On peut faire des choses différentes. On part du principe que le parcours de qualification est abordable, le parcours suivant est un peu plus sélectif. »

  • Mise en place du parcours

« Lorsqu’on commence à mettre en place le parcours, des ouvreurs sont sur l’eau et peuvent faire des essais de figure. On participe au positionnement des portes, il y a une jauge pour les régler. C’est un travail d’équipe avec les juges, le comité d’organisation. »

  • Permettre aux meilleurs athlètes mondiaux d’exprimer au mieux leur potentiel

« Il est important de repérer le niveau des compétiteurs. L’objectif est d’utiliser les mouvements d’eau afin de permettre aux meilleurs athlètes mondiaux de s’exprimer. On observe beaucoup, les meilleurs, on sait ce qu’ils savent faire. Après, sur les championnats du Monde et Jeux Olympiques il y a une autre dimension. Il faut montrer l’aspect spectaculaire du slalom, faire des figures complexes, en mettant en valeur l’athlète et le site de pratique. »

  • Les championnats du Monde de Rio

« C’est la première course sur le bassin de Rio après les Jeux Olympiques. Cela va être intéressant de retrouver un bassin de ce niveau-là. Je le connais car j’avais tracé aux pré-olympiques et aux Jeux Olympiques. Il n’a pas été modifié depuis donc il va falloir être innovant ! Ça va être intéressant. »

Olympic Hopes 2018 : Le bilan

38 nations issues des 5 continents étaient présentes lors des Olympic Hopes à Poznan (Pologne). Cette régate est un vrai championnat de référence pour les catégories cadet et junior 1. 24 athlètes faisaient partie du collectif U17 de l’équipe de France.
« À l’image de nos deux médaillées Flore Caupain (ASL St Laurent Blangy) et Laura Ruiz (Espérance Canoë Decize Saint Léger) qui terminent une belle saison 2018, nous devons utiliser cette régate pour apprendre à concrétiser… Tant au niveau du staff que des athlètes », témoigne Jean Pascal Crochet, Head Coach course en ligne. « Nous devons faire des choix pour atteindre ou nous rapprocher de la médaille. Tendre vers la médaille d’or doit être le seul objectif sur ce niveau de compétition. »
Deux médailles ont été remportées sur cette régate par le canoë biplace U17 composé de Flore Caupain et Laura Ruiz. « Nous étions alignées en monoplace et biplace. On a pris l’habitude d’enchainer les courses toute l’année donc ça a été », se satisfait Laura Ruiz.
« Ça s’est plutôt bien passé, c’était pour nous notre dernière participation ! J’ai toujours pris plaisir à courir les Olympic Hopes, pour nous les canoës dames il y a le niveau mondial avec les Canadiennes, c’est très intéressant », explique Flore Caupain. Le duo tricolore remporte le C2 200m et s’incline face aux Canadiennes en terminant 2e sur le C2 500m. « Finir sur une victoire sur le C2 200m, la distance de notre titre mondial, ça fait plaisir ! Ça confirme notre niveau et ça donne beaucoup d’énergie pour affronter la préparation hivernale cette année. »
7 autres bateaux sont entrés en finale. Les résultats :

NICOLAS POUILLAUDE/STEVEN HENRY (AMICALE LAÏQUE DE CAMBRAI/LA ROCHE DERRIEN CANOË KAYAK) K2 1000M (2001) 7èmes
AXELLE RENARD (SOCIETE NAUTIQUE DE BESANCON CANOË KAYAK) C1 500M (2002) 6ème
ANNA LE BOUEDEC/AXELLE RENARD (CANOE KAYAK PONTIVYEN/SOCIETE NAUTIQUE DE BESANCON CANOË KAYAK) C2 500M (2002-2003) 6èmes
LAURA RUIZ (ESPERANCE CANOË DECIZE SAINT LEGER) C1 200M (2001) 7ème
DICKA NASSAR (CKCIR SAINT GREGOIRE) K1 200M (2001) 7ème
JULES BRECIN (A.S.E.V. CK CONDÉ S/VIRE) K1 200M (2003) 6ème
TOM ARGENTIN/JULES BRECIN (S.P.N. VERNON/A.S.E.V. CK CONDÉ S/VIRE) K2 200M (2002-2003) 9èmes

« Bravo aux sportifs et sportives pour leur engagement sur cette compétition, nul doute que cette expérience du haut niveau en cadet ou junior leur sera profitable pour atteindre la haute performance dans les années à venir » conclut Jean Pascal Crochet.

Deux médailles au championnat du Monde

L’équipe de France de Dragon Boat était à Gainesville, aux États-Unis, du 10 au 16 septembre, à l’occasion du championnat du Monde du Dragon Boat. Les tricolores étaient alignés dans la catégorie mixte senior. Alignés en 200m, 500m et 2000m, ils repartent avec 2 médailles.
Sur 200m, les Français terminent deuxièmes, derrière les Philippins. Les Hongrois complètent le podium. En 500m, ils terminent quatrièmes, et une nouvelle médaille est venue s’ajouter à leur palmarès avec le bronze remporté sur le 2 000m.
Les représentants Français :

CAMILLE COQUART (PAGAIES DES BORDS DE SAONE)
AGATHE SANANIKONE (ASS. SPORTIVE MANTAISE)
MARGOT VENDANGEOT (PAGAIES DES BORDS DE SAONE)
STEPHANIE VIGIER (U.S. METRO PARIS CANOE)
CAMILA WAGNER (REIMS OLYMPIQUE C.K.)
THOMAS ARGENSON (REIMS OLYMPIQUE C.K.)
ROBIN BEUZEVILLE (ASS. SPORTIVE MANTAISE)
NICOLAS BOURSIER (ASS. SPORTIVE MANTAISE)
WILLIAM BRASSEUR (REIMS OLYMPIQUE C.K.)
DAMIEN MARAT (LES PELLES CHALONNAISES)
MAXIME MOLL (ASS. SPORTIVE MANTAISE)
ALEXIS SERRUROT (PAGAIES DES BORDS DE SAONE)

Retrouvez l’ensemble des résultats ici

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Olympic Hopes 2018 : rendez-vous à Poznan

Crédit photo : Virginie Bayle
Le collectif U16 et U17, composé de 25 jeunes athlètes, est arrivé à Poznan pour défendre les couleurs de la France lors des Olympic Hopes !
Pas moins de 35 pays sont attendus pour l’occasion, avec au programme :

  • Vendredi : Courses sur 1000m
  • Samedi : Courses sur 500m
  • Dimanche : Courses sur 200m

On retrouvera dans les rangs tricolores les championnes d’Europe et du Monde juniors sur 200m, Laura Ruiz (Decize) et Flore Caupain (St Laurent Blangy). Après être entrées en finale lors du championnat du Monde senior de Montemor o Velho (Portugal), les céistes auront à coeur de monter sur les podiums pour cette dernière échéance internationale de la saison 2018.
Les objectifs de ce rendez-vous international sont multiples : gagner en expérience dans le contexte d’une compétition internationale, développer une culture de la performance en permettant aux athlètes d’acquérir des expériences valorisantes, développer les capacités spécifiques à l’équipage…
Le collectif U16 et U17 de l’équipe de France : Sélection Olympic Hopes Sprint Poznan 2018
Toutes les informations et le programme de la compétition sont disponibles sur le site officiel.

Programmes – Championnat de France Marathon 2018

Vous trouverez ci-joint le programme des championnats de France de marathon 2018 et de l’Open Paracanoë Marathon.

Comme vous pourrez le constater, des regroupements de catégories ont été opérés pour que certaines catégories peu nombreuses puissent courir l’année prochaine. En effet le règlement précise que les catégories peu nombreuses seront supprimées du programme des championnats de France l’année suivante. Ainsi les regroupements suivants ont été faits : K1DV1 à V3, C2D.
Suite à la demande d’un C2 HV, le regroupement avec les C2HS ne se fait pas. Nous avons donc, au départ une catégorie C2HV.
Merci de prévoir les bateaux en conséquence.